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Sylvie's Light Sculpture

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Chilliwack, BC, V2R
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Artist / Artiste - Light Sculpture

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Hiatus

February 23, 2017 Sylvie Roussel-Janssens

(texte français ci-dessous)

Six months ago, I decided to take time off from the juggling act of handling the many different streams of my art practice to perhaps make choices. I also wanted to find fresh ways to address environmental issues while working in a large format.

The challenge for an artist working in sculpture is to constantly be thinking of the physical context of the work. Where is it going to go? How much will it cost to produce? How would it travel? How can it fit in the exhibiting context? This is added to the already full list of self-imposed criteria. Pursuing my journey in exploration of nature, discovering ways to work in a large format, integrating text and graphics in textiles are only a few things on that list.

There are also a lot of questions that come as I get older. I wanted to let go, if only for a while, of the small works and light boxes to work exclusively on sculptural installations. More importantly, I had to revisit my commitment to the environment in my work. I felt the weight of the topic of climate change and wanted to get a more personal connection to the issues.

Suddenly, a healing memory resurfaced: the image of a canoe ride on a lake with my father, on a perfectly still lake in the fall. Not only did it become the anchor needed to build a new series, it also explained my fascination for the use of mirror image in my compositions in the last fifteen years.

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Trusting the process, I let myself work with it, hoping that many other pieces of the creative puzzle would come together. I surrendered myself to the playful work of textiles, enjoying all the steps, from sourcing used garments in thrift stores to sewing buttons and piercing patterns for hours. Bit by bit, it all came together.

“Lac Sainte-Marie” became the first and largest of a series of three 3D textile pieces. This 11 panel installation has a variable geometry, the preferred one being an 8’ circle in the middle of the room. On one side there is a blue forest and on the other the perfect reflection of a lake in the Laurentians.

 Then, I pursued with “Vanishing Ice”, a 6 panel installation set in a wave formation. Here, I used all the graphic research of a previous installation of the same name. I used the mirror-image of iconic glaciers as tattoo-like marks on female silhouettes. This made the issue of climate change more personal for me than in its previous incarnation.

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Finally, “Elements” came about. This smaller 4 panel piece is the combination of an advanced decorative use of pattern in fabric burning and the female form. Always playing with the negative space in my composition, I used triangle shapes appearing between the straight and folded legs of the figures. They represent air, water and land, encasing life forms as pierced patterns in fabric. The endangered barn swallow and threatened Pacific salmon are filling the two top figures. Cedar bows fill the bottom figure, symbolizing the earth.

 

Taking the time to do a large body of work without funding or promise of exhibition is an absolute privilege, one the many privileges that I have.

For better or for worse, my art practice comes from a life where no trauma, personal, generational or historical, has taken place. I am keenly aware of this fact as I progress in art and the balance of representation in contemporary art is shifting. If I get a chance to share my art in the future, my voice should be only one in the chorus of the multitude whose time has come to be heard.

Hiatus

23 février 2017

Il y a six mois, j’ai pris une pause pour réévaluer et réajuster tous les aspects de ma pratique artistique. L’équilibre était rompu et certains choix devaient être revus. Je désirais découvrir de nouvelles manières d’aborder les enjeux environnementaux, tout en continuant à travailler sur de grands formats.

En sculpture, le défi consiste à considérer le contexte physique de l’œuvre, comme le lieu de diffusion, le coût et le transport, avant même sa création. Il s’ajoute à ma longue liste de contraintes. Je poursuis une démarche de recherche sur le thème de la nature, en intégrant du texte et du graphisme au textile, dans un format architectural.

Avec la maturité viennent les questionnements. Heureusement, les priorités se recentrent naturellement afin de se concentrer sur l’essentiel. Je décidai alors de laisser les petites pièces et les boîtes lumineuses de côté temporairement pour me consacrer exclusivement à l’installation sculpturale. Je dus aussi évaluer mon engagement environnemental dans mon travail artistique. Je sentis le poids du sujet et je cherchai instinctivement un moyen plus personnel d’aborder les changements climatiques.

Soudainement, un souvenir apaisant m’est revenu à l’esprit; l’image d’une balade en canoë avec mon père sur un lac parfaitement calme à l’automne. Non seulement cette évocation m’a servi de point d’ancrage pour créer une nouvelle série, mais elle m’a également permis de comprendre ma fascination pour l’utilisation de l’image miroir dans mes compositions au cours des quinze dernières années.

Confiante, je me laissai porter par le processus créatif en espérant que les autres pièces du casse-tête s’assemblent naturellement. Savourant chaque étape de la démarche, je m’abandonnai au travail ludique du textile. Tout fut un plaisir, en commençant par les visites dans les friperies jusqu’aux longues heures passées à assembler et perforer les pièces de vêtements récupérés.

LAC SAINTE-MARIE est maintenant la plus grande et la première d’une série de trois œuvres textiles en trois dimensions. Cette installation composée de onze panneaux présente une géométrie variable. Ma configuration privilégiée étant le cercle, je le situai au milieu de la pièce et lui donnai une circonférence de huit pieds. D’un côté, on aperçoit une forêt bleue et, de l’autre, le reflet parfait d’un lac dans les Laurentides, mon souffle créateur !

Je créai ensuite une pièce intitulée GLACES EN FUITE. Cette installation est composée de six panneaux en forme de vague. Pour ce faire, je repris la recherche graphique d’un projet antérieur portant le même nom. L’image miroir de grands glaciers couvre des silhouettes féminines comme des tatouages, ce qui rend mon message sur le réchauffement climatique plus personnel.

Finalement, ELEMENTS a vu le jour. Cette œuvre plus petite, composée de quatre panneaux où j’utilise la technique de brûlage de tissu et combine des motifs décoratifs et des formes féminines. Jouant avec l’espace négatif dans ma composition, j’ai utilisé des formes triangulaires apparaissant entre les jambes droites et pliées des personnages. Les trois triangles symbolisent l’air, l’eau et la terre, capturant ainsi des motifs brodés qui évoquent diverses formes de vie. L’hirondelle rustique, espèce en voie de disparition, et le saumon du Pacifique, espèce menacée, occupent les deux personnages du haut. Le personnage du bas, lui, est rempli avec des branches de cèdre, évoquant la terre.

Je peux me permettre de prendre le temps de développer un grand projet sans financement ni promesse d’exposition, ce qui constitue l’un de mes nombreux privilèges.

Pour le meilleur ou pour le pire, ma pratique artistique découle d’une vie qui n’a été marquée par aucun traumatisme, qu’il soit d’ordre personnel, générationnel, culturel ou historique. Enfin, la représentation et participation de divers groupes change la scène artistique. Si j’ai l’occasion de partager mon art à l’avenir, je souhaite que ma voix ne soit qu’une parmi toutes celles qui méritent d’être entendues.

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Sylvie Roussel-Janssens © 2015 All rights reserved