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Sylvie's Light Sculpture

8395 Chilliwack Mountain Road
Chilliwack, BC, V2R
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Artist / Artiste - Light Sculpture

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Sylvie's Light Sculpture

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Art in the Time of Pandemic

May 24, 2020 Sylvie Roussel-Janssens
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The spring of 2020 is like no other spring.

 Days after turning 60, scheduled projects disappeared and the world became much smaller. With my compulsive nature, I created new projects to keep myself busy.  Things were going to change anyways with an upcoming move of home and studio.  I was already thinking about letting go of certain things in my career. Little did I know that I was soon going to “walk the talk”. For a long time, I have been dreaming of travelling with my sculptural installations. The designer in me is constantly tinkering with ideas of folding structures for textile sculptures.  I want to make more wind activated sculptures and the idea of recycling works from previous installations for it makes sense to me. However, I have serious doubts and fears that the public engagement part of this work will be seriously altered, if not completely eliminated.

One cannot ignore the facts: sculpture is seen not an easy art form. Showing, moving, storing and selling sculpture is difficult. I have to be as creative addressing this reality as creating the art.

Nothing makes me sadder than looking at boxes containing artworks that do not get a chance to live. For me, it is not enough to make a piece. I want it to have a life after the studio, to go in the world. It is also a responsibility. I have to be the advocate for my art, long after it leaves. My career is a succession of attempts to make this happen, relevant to the context that I live in and my needs: need of expression, reflection, participation in issues of our lives, self-worth, sharing with others, etc.

Even if it is difficult, I am grateful for the reflection that is imposed on all of us due to the pandemic. There are many things to examine regarding the way we live together on this planet. We have to be present and see the future at the same time, just like a farmer plowing a field. If he cannot do both (look down and ahead at the same time) the future crops will be a mess. I have spent more years in the country than in my native city now and take comfort in the wisdom of farmers: pragmatism and hope.

A word about the photos: “Sumas Lake, 22 Miles of Memories”, was realized with the financial help of a Canada Council for the Arts grant 20 years ago. This amphibian sculptural installation was a tribute to the now disappeared lake in the Fraser valley. One of western Canada’s important wetland, it was dried-up in the 1920’s. I lived in Greendale at the time of making this piece, knowing that water once covered our property.

It took two months before I got to the box in the attic where all the umbrellas are stored. For better or for worse, I am choosing to give it a second life. The grounds light sculptures are climbing on walls. Let me know what you think. There are a lot of possibilities for these components.  They can be show and/sold individually or in groups.

If you want your own umbrella: http://www.lsclight.net/shop

L’ART AU TEMPS DE LA PANDÉMIE.

Le printemps de 2020 est sans précédent.

24 mai 2020

À l’aube de mes 60 ans, tous mes projets planifiés se sont volatilisés et le monde est devenu plus petit. Ma nature compulsive me poussa à entreprendre beaucoup de projets pour combler le vide du confinement pandémique. Une réflexion était nécessaire à la veille de grands changements, dont un déménagement et la vente de l’entreprise familiale. Je devais faire le tri pour choisir ce qui devait partir. Je ne savais pas à quel point cet exercice allait s’avérer essentiel. Depuis longtemps, je rêvais de voyager avec mes installations sculpturales. La designer en moi était constamment en train de cogiter et d’imaginer de nouvelles structures pour créer des œuvres pliantes afin qu’elles soient transportables. Je veux inventer de nouvelles sculptures éoliennes en textile. L’idée de recycler d’anciennes œuvres pour ce projet me plait et me semble pertinente et durable. Bien que je sois convaincue de l’importance de la participation du public, je suis actuellement très sceptique quant à la faisabilité d’une telle démarche. Cette exigence est presque toujours incluse dans les demandes de financement, mais, en ce moment, c’est un véritable mystère. Il est impossible de travailler de manière tactile près des gens en raison des mesures sanitaires en vigueur. Les demandes doivent se concentrer sur des activités en ligne.

Il est indéniable que la sculpture est un médium difficile à manier. Que ce soit pour l’exposition, le transport, le stockage ou la vente d’une œuvre, chaque étape nécessite une grande créativité de ma part, tout comme la conception de l’œuvre elle-même.

Rien ne me rend plus triste que de voir mes sculptures dormir dans des boîtes. Pour moi, la création n’est pas suffisante. Je suis responsable de mes œuvres et je leur cherche toujours une vie au grand jour. Ma carrière est une succession de tentatives pour combler mes divers besoins d’expression, de réflexion et de participation à la vie en société. Je le fais aussi pour prendre soin de mon estime personnelle.

Bien que la pandémie soit difficile, je suis reconnaissante pour l’intermède propice à la réflexion qu’elle m’apporte. Nous devons tous chercher de nouvelles façons de vivre ensemble sur cette planète. Plus que jamais, il faut tendre à l’équilibre entre le présent et le futur. Comme le fermier au labour, on doit garder un œil sur le sillon et un autre sur l’horizon, sinon les cultures seront vouées à l’échec. Après tant d’années de vie en milieu rural, je trouve le mélange de pragmatisme et d’espoir des agriculteurs réconfortant.

Un mot à propos des photographies de SUMAS (3): 22 MILES DE SOUVENIRS. Ce projet était une installation sculpturale amphibie réalisée il y a vingt ans grâce à une subvention du Conseil des arts du Canada. Le lac Sumas était l’un des plus importants marais de l’ouest du pays et fut asséché aux environs des années 1920. J’ai voulu rendre hommage à ce milieu. À l’époque de la conception de ce projet, j’habitais à Greendale sur un terrain qui aurait été inondé au début du 20e siècle.

Après deux mois de travail fébrile, je déballe la boîte contenant les douzaines de parapluies entreposés au grenier. Pour le meilleur ou pour le pire, je décide de leur donner une nouvelle vie. Les sculptures lumineuses qui étaient au sol montent sur les murs ! Je suis inspirée par leur durabilité et leur potentiel. Les composantes peuvent être exposées ou vendues, individuellement ou en groupe.

 

3 Le lac Sumas était un grand lac d'eau douce peu profond situé dans la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, entre les villes actuelles d'Abbotsford et de Chilliwack. Il a été asséché artificiellement dans les années 1920 afin de créer des terres agricoles connues sous le nom de Sumas Prairie.

 

 

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